La commune de Granges a enregistré un don de plus de 100 000 francs, issus d’une fondation qui encourage la formation chez les jeunes. Cet argent sera à disposition des apprenants en difficulté financière, sous forme de prêt.
Article paru dans Le Messager, 25 février 2022 – Jonas Ruffieux
A la rentrée scolaire en automne prochain, les étudiants grangeois pourront bénéficier, s’ ils en éprouvent le besoin, d’un soutien financier de leur commune. En effet, un montant de 105 000 francs a été mis à disposition par la fondation Vienne et sera octroyé sous forme de prêts, sur l’entier de la formation.
«Dans les années 1870, Pierre Vienne possédait une certaine fortune et, pour encourager les membres de sa famille qui souhaitaient se lancer dans des études, mais qui ne pouvaient pas en assumer la charge financière, il a créé un fonds de soutien», raconte le syndic Savio Michellod. La fondation Vienne a ensuite été gérée par sa descendance, qui a décidé récemment de léguer l’argent restant à la commune de Granges. Celle-ci poursuivra la gestion du fonds selon la même politique: offrir à tous les habitants du village la possibilité de réaliser les études souhaitées.
«Nous avons validé le principe d ’acceptation des fonds lors de l’assemblée communale, en décembre, explique Christine Varone -Maradan, conseillère communale responsable du dossier. Nous avons constitué un groupe de travail afin d’élaborer un règlement. Le but consiste à mettre à disposition ces fonds sous for me d ’aide temporaire remboursable. Nous voulons pérenniser ce service.»
Soutenir la première formation
Ainsi, le montant prêté devra être restitué dès que possible. «L’objectif: soutenir un jeune qui entamerait une première formation et qui n’aurait pas encore les moyens pour la financer», détaille André Droux, ancien syndic, à l’origine des premiers échanges avec la fondation.
A bout touchant au niveau du règlement, la commune de Granges doit encore obtenir l’aval du service des communes, avant de valider ledit règlement lors de la prochaine assemblée communale, dans le courant du mois de mai. «Si tout se déroule comme prévu, les premiers bénéficiaires profiteront du fonds en 2022 déjà, à la rentrée d’automne», se réjouit Christine Varone-Maradan.
Pour y avoir droit, il s’agira de déposer une demande auprès des autorités communales. Un montant maximal de 10 000 francs sera alloué, pour la durée totale de la formation – apprentissage, brevet, haute école, université, etc. «Une commission composée de citoyens et de membres du Conseil communal étudiera les dossiers et déterminera les mesures d’aide mises en place», explique-t-elle.
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